Le Muséum d’histoire naturelle, conçu par l’architecte-voyer, Paul Benoit Barillon, a été construit au sein du Jardin des Plantes, en périphérie de la ville, dans la période 1848-1851. Très rapidement sous la direction des conservateurs Hippolyte Bouteille et Louis Rérolle, ses salles, d’une superficie de 3000 m2, vont être surchargées de collections en provenance de tous les continents.
Après une longue période de sommeil, le bâtiment et son contenu vont être rénovés et remaniés en 1991. Le Muséum présente désormais un visage moderne dans une architecture maintenue dans son style XIX ème siècle, avec une succession de salles aux thèmes bien définis.
Plongez-vous dans l’univers du monde naturel passé et présent.
Un dernier bain de soleil pour la girafe avant d’être installée dans l’accueil du Muséum.
Dans l’esprit de mouvement qui constamment anime le Muséum, l’accueil de l’institution est l’objet d’un "relookage", 17 ans après l’inauguration qui ouvrait alors sur un bâtiment totalement restauré.
L’accueil transparent sur l’extérieur offre, dans un espace désormais plus fonctionnel, de nouveaux spécimens qui introduisent à la diversité et à l’histoire des collections. Un chamois, don de Marcel Couturier, issu d’une collection de référence sur les grands mammifères alpins ; un hibou grandduc toutes ailes déployées, symbolique du retour dans les Alpes d’une faune disparue il y a peu encore ; 4 pièces monumentales anciennes ou récemment acquises, représentatives de la grande richesse patrimoniale du Muséum et significatives d’une nouvelle orientation d’acquisition de spécimens remarquables : une gigantesque géode d’améthyste originaire du Brésil, une plaque, exceptionnelle par sa dimension, d’un crinoïde daté de 200 millions d’années, une autre plaque présentant une feuille fossilisée de "palmier", véritable oeuvre d’art naturelle, un tambour des îles Marquises, le plus grand à ce jour répertorié au niveau mondial, don de Henri Murgier en 1846, et une girafe adulte, de 4 mètres de haut, récemment arrivée.
Oeuvres patrimoniales et aussi oeuvres très fragiles, ces spécimens sont offerts aux regards et à l’attention des publics jeunes et adultes, mais ils réclament aussi pour leur préservation que les mains restent à distance, même si grande est la tentation de les toucher.
Armand Fayard Conservateur en chef Mars 2008